Le CHU de Nantes a virtualisé les suppressions de postes

Publié le 15/03/2011
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Le nombre d’équivalents temps plein (ETP) non médicaux rémunérés par le CHU de Nantes est passé de 8 305 en 2007, à 8 242 en 2008, puis à 8 216 en 2010. « Une soixantaine de contractuels ont été supprimés en 2007. Nos effectifs sont relativement stables », commente Christiane Coudrier, la directrice générale de l’établissement. Le CHU nantais joue sur plusieurs tableaux pour honorer son contrat de retour à l’équilibre. Le nombre de congés payés est passé en 2010 de 32 à 28 jours (le minimum réglementaire). « Cela a permis de gagner virtuellement l’équivalent de 200 ETP ; 130 ont été maintenus pour renforcer certaines équipes, et 70 autres ont été rendus pour contribuer au retour à l’équilibre », expose la DG. Les effectifs ont par ailleurs été mis à plat. « Nous mettons en place de nouveaux plannings après avoir redéfini des maquettes de présence au lit du patient, service par service », indique Christiane Coudrier. Une nouvelle gestion de l’absentéisme est en place, tandis qu’une réorganisation des blocs se profile. Le CHU de Nantes reste le premier employeur de la ville. La question des effectifs, Christiane Coudrier le reconnaît, est ultrasensible : « Cela a donné lieu à des conflits avec les organisations syndicales. Nous sommes toujours en négociation sur un certain nombre de points. Nous réfléchissons avec les médecins de façon à adapter l’organisation aux besoins et au développement de l’ambulatoire. »

 D. CH.

Source : Le Quotidien du Médecin: 8923