Les réquisitions à répétition ont eu raison du Dr Jaques Sicard qui n’a pas trouvé d’autre solution que dévisser sa plaque voilà maintenant trois ans. « J’en ai eu marre » explique-t-il. Alors qu’il exerçait dans un canton « sinistré » au sud de Blois - quatre généralistes pour dix-huit mille habitants - les réquisitions étaient devenues son lot quotidien quoiqu’il fut non-volontaire. Réquisitionné « plusieurs fois par mois », la plupart de ses gardes se passaient dans le désœuvrement : « Dans trois gardes sur quatre, il n’y avait personne », se rappelle-t-il. Mais, aujourd’hui, dans son ancien secteur, les réquisitions, c’est du passé. Plus de gardes, plus de médecins pour les assurer, le choix du préfet a été radical. « À force de vouloir des médecins la nuit, il n’y en a plus le jour. Quand les combattants s’arrêtent, il n’y a plus de combat », commente cet ancien syndiqué d’Union généraliste qui exerce actuellement en tant que médecin salarié en EHPAD.
Dr Jacques Sicard*
« Dans trois gardes sur quatre, il n’y avait personne »
Publié le 15/11/2013
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
*Ancien généraliste à Saint-Romain-sur-Cher (Loir-et-Cher),, aujourd’hui salarié.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Article suivant
« La fin des réquistions ? C’est complètement faux! »
« Dans trois gardes sur quatre, il n’y avait personne »
« La fin des réquistions ? C’est complètement faux! »
« Ils nous font passer pour des bandits »
Un cas à part ?
« Deux actes par week-end alors que les urgences sont à un km ! »
Vers un C à 30 euros en décembre : après être « allée au bout », la Cnam veut croire à la signature des médecins
En équipe
Dans les Hauts-de-Seine, l’hôpital Foch innove contre l’errance diagnostique
Nouvelle convention médicale : les 15 mesures clés que propose la Cnam
Convention : « Cette affaire est mal partie », alerte le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML-S