La mairie de Varsovie a décidé de licencier le directeur d'un hôpital public ayant refusé une IVG justifiée par une malformation du fœtus. « Le droit à l'information a été violé. Un médecin peut refuser de procéder à une IVG en invoquant la clause de conscience, mais un hôpital en tant qu'établissement public, ne peut pas le faire », a déclaré le porte-parole de la maire de Varsovie Hanna Gronkiewicz Waltz. De son côté, le Pr Bogdan Chazan a argué qu'une IVG était contraire à ses convictions religieuses. La femme a été dirigée dans un autre hôpital public, mais après avoir dépassé de cinq jours le délai légal. En Pologne, en effet, l'avortement n'est permis qu'en cas de viol, d'inceste, de danger pour la vie de la mère ou de malformation irréversible du fœtus, jusqu'à douze semaines. L'enfant, né le 30 juin, est décédé mercredi. Le parquet de Varsovie a ouvert une enquête sur cette affaire. L'avocat va demander des dédommagements à l'hôpital au nom de la mère.
Le directeur d'un hôpital polonais licencié après avoir refusé une IVG
Publié le 10/07/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Nouvelle convention médicale : les 15 mesures clés que propose la Cnam
Convention : « Cette affaire est mal partie », alerte le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML-S
De Dijon à Nevers par les airs, opération reconduite pour les « flying doctors » bourguignons
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime