Les élections aux URPS médecins auront lieu le 12 octobre

Publié le 11/04/2015

Crédit photo : GARO/PHANIE

Ça y est, c’est décidé ! Les élections professionnelles auront lieu le 12 octobre chez les médecins libéraux, appelés à désigner les syndicats qui les représenteront dans les Unions, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de la Santé. Au cours de ce scrutin, les médecins choisiront dans chaque région ceux qui siègeront en leur nom dans les unions régionales des professionnels de santé (URPS) face aux ARS, pour un mandat de cinq ans.

L'organisation de ces élections dont la date était attendue depuis plusieurs mois par les médecins, prend en compte la nouvelle carte des régions, réduites de 22 à 13 au 1er janvier prochain. Ces élections serviront aussi à établir la représentativité des syndicats de médecins pour négocier une nouvelle convention médicale, au niveau national, avec l'Assurance maladie. Lors du dernier scrutin en septembre 2010, dans le collège généralistes, les résultats étaient assez serrés. MG France était arrivé en tête en moyenne nationale avec près de 30% des voix, suivi de la CSMF avec un peu plus de 26%, du SML autour de 19% et d’Union Généraliste (FMF) qui faisait un peu plus de 18%.

Ces élections professionnelles médecins auront donc lieu avant celles des conseils régionaux qui se tiendront en décembre. Mais aussi avant celles des chirurgiens-dentistes, pharmaciens, infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes qui éliront quant à eux leurs représentants le 7 décembre 2015. Dans le climat actuel, le ministère de la Santé semblait relativement pressé d’organiser ce scrutin aux URPS médecins pour éviter les surenchères syndicales. En effet, les principaux syndicats de médecins réclament -entre autres revalorisations- une hausse de la consultation pour les généralistes de 23 à 25 euros. Un sujet sur lequel l'Assurance maladie et le ministère de la Santé refusent de se pencher tant que les élections n'auront pas eu lieu.

Cette annonce rassurera peut-être la Conférence nationale des URPS, dont le président Philippe Boutin s’inquiétait le 25 mars du flou artistique dans l’organisation de ce scrutin.


Source : lequotidiendumedecin.fr