Ils ont voulu frapper fort. C’est sans doute la première fois que cinq présidents de regroupements de laboratoires pharmaceutiques (Leem, G5 Santé, Agipharm, Gemme, Afipa et LIR) se sont réunis pour délivrer un message commun, à l’approche du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui sera rendu public le 26 septembre prochain. Les industriels du médicament craignent, en effet, d’être mis une nouvelle fois à contribution. « Les prélèvements obligatoires ont atteint un niveau record. Nous nous inquiétons », s’alarmait en début de semaine le président du Leem par interim, Patrick Errard. En cause : des signes de « fragilisation » et de « désattractivité » du secteur du médicament. Depuis l’année dernière, en effet, les entreprises font face, rappellent les cinq présidents, à un recul de leur chiffre d’affaires et à la hausse continue des prélèvements. Ils estiment à un milliard d’euros, en 2013, l’impact des mesures d’économies sur le médicament. Se targuant d’être un des seuls secteurs à pouvoir participer à la relance économique et industrielle, les labos demandent donc aux pouvoirs publics de « répartir plus équitablement l’effort entre les acteurs du système de santé ».
PLFSS
Les labos ne veulent pas être les dindons de la farce
Publié le 20/09/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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