Alors que deux généralistes doivent rendre d'ici à la fin du mois leurs conclusions sur le futur Service d'accès aux soins (SAS), sapeurs-pompiers et syndicats de généralistes s'unissent pour défendre une régulation des soins non programmés relevant de la ville via le numéro 116 117.
Les Généralistes-CSMF, MG France et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France se sont réunis le 4 décembre pour échanger sur le SAS, l'une des mesures phares du pacte de refondation des urgences annoncée par Agnès Buzyn début septembre. Dans un communiqué commun, « les trois organisations sont en parfaite convergence de vues et expriment les mêmes attentes » sur cette plateforme téléphonique et/ou digitale, fonctionnelle 24h/24, qui devra orienter les patients et leur offrir un conseil et si nécessaire une offre de soins. Les trois organisations sont favorables à une généralisation du 116 117 pour les demandes de soins non programmés relevant de la ville, en complément du SAS.
Pas tout dans le même panier !
« Il est préjudiciable pour la santé publique de continuer à mettre dans la même file d’attente les appels pour la grippe ou pour un arrêt cardiaque ! », déplorent généralistes et sapeurs-pompiers. « Cette organisation en deux numéros, demandes de soins non programmés et secours d’urgence, est la seule en capacité de rompre avec le déversement actuel d’appels d’urgence qui asphyxie les hôpitaux et les services d’incendie et de secours », concluent les trois organisations.
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