Revendication de longue date des élus de droite pour lutter contre la fraude sociale, le chantier de la carte Vitale biométrique sera lancé dès l'automne. Début août, le Sénat lui a accordé une première enveloppe de 20 millions d’euros de crédits, dans le cadre du projet de budget rectificatif pour 2022, à la faveur d'un amendement porté par Philippe Mouiller, sénateur (LR) des Deux-Sèvres. En 2020 déjà, une proposition de loi LR en ce sens avait été retoquée à l’Assemblée nationale. « Si la circulation de millions de fausses cartes Vitale n'est pas démontrée, l'utilisation de vraies cartes Vitale par des personnes qui n'en sont pas le titulaire apparaît, en revanche, comme une évidence », soulignait alors cette proposition de loi. Le nouvel amendement « va accélérer les choses », veut croire le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, qui a toutefois souligné que « l'enjeu essentiel est de recueillir l'adhésion des professionnels de santé ». Si certains avancent des économies substantielles – jusqu'à six milliards d'euros par an – dans les faits, l'estimation du montant de la fraude est compliqué à estimer.
Fraudes : la carte Vitale biométrique revient par la bande
Publié le 02/09/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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