La refonte par le ministère de la Santé des critères déterminant les zones ouvrant droit à des aides à l'installation pour les médecins libéraux « participe d'une bonne intention », estime le Syndicat des médecins libéraux (SML).
Le syndicat salue cette « nouvelle approche pragmatique » mais constate que le gouvernement se borne à élargir les zones éligibles « sans augmenter le budget ». Or, sans argent supplémentaire, craint-il, la politique d'incitation du gouvernement va se limiter à « du saupoudrage ».
Légitimer la coercition ?
Le SML craint même qu'une « intention maligne » ne dicte la conduite du gouvernement. Selon lui, les pouvoirs publics pourraient être tentés de rejeter sur les épaules des médecins libéraux la responsabilité de leur échec « pour légitimer des mesures attentatoires à la liberté d'installation ».
« Les moyens existent », conclut le syndicat qui rappelle que le gouvernement sait où les trouver quand il s'agit de renforcer l'attractivité de l'hôpital. « Que ne le fait-il pour l'attractivité du libéral » ?
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