AVANT que la réforme du développement professionnel continu (DPC, instauré en juillet par la loi Bachelot) se mette en uvre, la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, au ministère de la Santé) a jugé bon d’enquêter dans cinq régions sur les pratiques des médecins généralistes en la matière. EN Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne, dans les Pays-de-la-Loire en en PACA, elle a donc passé au crible la participation d’un pannel de quelque 2 000 omnipraticiens à la formation médicale continue (FMC), à l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et à l’utilisation des recommandations de bonne pratique.
De cette enquête, il ressort que plus de trois médecins sur quatre déclarent participer à des sessions collectives de FMC. Ils sont beaucoup moins nombreux – et c’est logique, dans la mesure où le dispositif n’est pas encore complet – à s’impliquer dans l’EPP : un médecin sur trois s’y est déjà engagé – un second sur trois se dit « prêt » à se lancer. Quant aux bonnes pratiques, la Drees en a étudié l’usage pour six pathologies (asthme, hypertension artérielle, anomalies lipidiques ou dyslipidémies, migraines, dépression et obésité du sujet jeune). Résultat : près de neuf médecins sur dix déclarent utiliser au moins une de ces recommandations – un seul des médecins interrogés sur dix connaissait et utilisait l’ensemble des six recommandations.
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre
Mélanie Heard (Terra Nova) : « Une adhésion massive des femmes à Kamala Harris pour le droit à l’avortement »
Et les praticiens nucléaires inventèrent la médecine théranostique