DANS une lettre adressée au recteur de l’Académie de Paris, deux adjoints au maire de Paris s’indignent du désengagement de l’État en matière de suivi social et médical des élèves scolarisés dans la capitale.
Jean-Marie Le Guen et Colombe Brossel, respectivement adjoints chargés de la santé publique et de la vie scolaire, dénoncent dans ce courrier la situation de douze lycées municipaux, privés à la rentrée prochaine d’une partie de leurs personnels médicaux et sociaux à la suite d’une réduction des dotations de l’État. « Après avoir baissé de manière unilatérale votre participation de 700 000 euros en 2011, vous avez confirmé le désengagement de l’État en réduisant encore de 600 000 euros pour l’année 2012 la dotation destinée au fonctionnement de ces services », déplorent les deux adjoints dans leur lettre au rectorat. Une décision qui a « contraint la Ville à retirer ses personnels médicaux et sociaux de douze lycées municipaux ». Les deux élus socialistes s’insurgent contre la « seule logique comptable » qui s’opère « au détriment des élèves ».
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