Engagez-vous, qu’ils disaient !

Publié le 28/11/2013
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PLUSIEURS CADRES de MG France ont encouragé la jeune génération à s’impliquer dans la vie syndicale lors d’un atelier du congrès à Marseille. L’engagement apporte une plus-value dans la vie professionnelle et dans la relation avec le patient, ont affirmé plusieurs généralistes. Pour évoquer cette thématique, le syndicat a revisité son histoire au travers de témoignages de responsables emblématiques. « C’est la rage qui m’a poussée à m’engager », rappelle le Dr Nicole Renaud-Cristofari, fondatrice du MAG (mouvement d’action généraliste), l’ancêtre de MG France en 1984. « La givrée du sud » comme certains la surnommaient à l’époque, a milité avant tout pour « faire reconnaître la médecine générale. Il y a des acquis aujourd’hui mais il faut continuer. »

Le Dr Pierre Costes, ex-président de MG France de 2000 à 2006, a raconté son indignation quand, à ses débuts, il a perçu le mépris autour de la médecine générale. « Nous avons créé les premiers groupes d’autoformation, se souvient-il. Ensuite j’ai pris le train de MG, et nous avons mis en place des outils pour nous organiser et avancer. On ne fait rien tout seul. » Le Dr Roland Rabeyrin, actuel vice-président du syndicat, a expliqué comment il a réussi à dégager du temps pour son engagement professionnel grâce à ses associés. Il a salué la parité du bureau de MG 43 : « C’est une chance car les femmes bousculent les schémas. C’est important pour les combats qui restent à mener sur l’application concrète des lois. »

Au-delà des valeurs communes, chacun a témoigné de l’intérêt de s’engager dans des organisations professionnelles. « Cela a un coût, a concédé Laure Lefebvre, mais il est compensé par la valeur ajoutée que cet investissement nous apporte dans les relations avec les patients et le travail en équipe ».

 DE NOTRE CORRESPONDANTE HÉLÈNE FOXONET

Source : Le Quotidien du Médecin: 9284