Élisabeth Hubert remet demain son rapport à Nicolas Sarkozy. Le moment est très attendu par la communauté médicale. La décision du président de la République de confier, au printemps dernier, à l’ancienne ministre le soin de réfléchir à l’organisation de la médecine de proximité et de proposer des mesures concrètes, a suscité un espoir certain chez la majorité des médecins. Il s’agit de ne pas le décevoir. Ce que dit en d’autres termes Élisabeth Hubert dans l’entretien publié par « le Quotidien ». Ce n’est pas foutu, mais il n’y a pas de temps à perdre, assène-t-elle. Du temps, on n’
en a en effet que trop perdu. Et les médecins qui ont entendu bien de beaux discours, bien de belles promesses au cours des dernières années ne demandent sans doute qu’à être cette fois convaincus. Le président de la République et son nouveau ministre de la Santé devront rapidement leur donner des gages, pour entretenir l’espoir. Encore faut-il que les recettes élaborées par Élisabeth Hubert puissent rapidement apporter le changement auquel aspirent de nombreux médecins. Rien n’est certes assuré à ce jour. Mais le pire serait de créer une nouvelle illusion qui se transformerait rapidement en profonde désillusion.
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