Courrier des lecteurs

Les MSU, maillon oublié des études de médecine générale ?

Publié le 22/05/2021
En réaction au ministère de la Santé, qui s’est félicité de revaloriser les carrières hospitalo-universitaires sans évoquer la médecine générale, le Syndicat national des enseignants de médecine générale a vivement réagi et en a profité pour rappeler que les maîtres de stage des universités (MSU) n’ont pas été revalorisés depuis 1997.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Cela fait des années que cela dure mais jusqu’à présent, rien n’a été fait par nos instances représentatives si ce n’est protester. À quand des actions plus dures, comme cela a été fait dans plusieurs facultés ? Les MSU sont les maillons oubliés des études de médecine générale alors que sans eux, rien n’est possible. Je suis MSU, directeur de thèse, et je songe singulièrement
à jeter l’éponge.
Dr François D

Ce n’est pas la charge des MSU qui donne des ulcères à ce syndicat… Pas augmentés depuis 1997, certes, mais leur stage pratique 1 et le Saspas leur font gagner de l’argent sur leurs jours de congés…
Dr Nicolas D

Avez-vous une idée du temps de supervision passé par les MSU avec leurs internes ? de la perte d’activité (donc de revenu) des MSU du fait de l’allongement de la durée des consultations, des patients qui viennent moins quand il y a un interne ? du temps passé en soutien, en aide à la rédaction de RSCA, mémoires, thèses, activités non rémunérées ?
Dr Guy V

Êtes-vous favorables à la suppression du certificat médical de non-contre-indication au sport pour les mineurs ?

Il s’agit souvent de la seule vraie consultation de prévention chez un grand nombre d’enfants, et l’occasion de découvrir des pathologies telles que scolioses, obésité, etc. Stéphane P

Plutôt que de ruer dans les brancards pour maintenir des consultations à paperasserie inutile, il vaudrait mieux militer pour une consultation anniversaire, remboursée à 100 % par la CPAM, pour permettre le dépistage des pathologies de l’adolescent et du jeune adulte. Ça me paraît plus adapté qu’un certificat de non-contre-indication au sport qui, en fait, ne certifie rien d’autre que ce que l’on voit à un instant T.
Dr Sylvain D
 
Après l’adoption, le 12 mai, du projet de loi relatif à la gestion de sortie de crise sanitaire, qui inclut la création d’un pass sanitaire pour réguler l’accès à certains lieux, la Commission nationale de l’informatique et des libertés de France a rendu un avis nuancé.

Le pass sera-t-il obligatoire pour pouvoir manifester dans la rue ? Car chaque semaine, en ce moment, il y a des manifestations de plus de 1 000 personnes sans masques, sans respect des distances, alors que les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdites. C’est plus facile de mettre un PV à une famille de deux adultes et deux enfants sur la plage, isolés, avec une bouteille de rosé à la main. Deux poids, deux mesures, qui montrent la couardise de nos dirigeants.
Dr Yves A

Non madame, non monsieur. Vous n’avez pas votre pass, vous êtes donc un citoyen de seconde zone. Vous n’entrerez pas dans ce restaurant. Mais vous pouvez acheter un sandwich à 50 mètres, juste derrière vous…
Dr François Picot

Vous aussi, vous voulez réagir à l’actualité médicale ? Adressez-nous vos courriers accompagnés de vos nom, prénom et lieu d’exercice à redaction@legeneraliste.fr


Source : Le Généraliste