Élection présidentielle 2022

Marine Le Pen (Rassemblement national) : une consultation modulée selon le lieu d'installation

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Publié le 14/03/2022
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Contactées, les équipes de la candidate du Rassemblement national n’ont pas donné suite à nos sollicitations. À en croire le site internet du parti politique, le Dr Muriel Fiol, médecin et conseillère régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), pourrait avoir travaillé sur le programme santé.

Dans son programme, Marine Le Pen formule une série de propositions sur l’hôpital et incite à « recourir davantage à la médecine ambulatoire », accusant « depuis 15 ans, les gouvernements successifs » d’avoir « inventé des modalités d’organisation de la médecine ambulatoire qui n’ont réglé aucun des problèmes auxquels sont confrontés les patients et les professionnels de santé », pointant les CPTS, MSP et la PDSA notamment. Pourtant, quelques lignes plus loin, cette dernière prévoit d’« augmenter le nombre de maisons et de centres de santé ».

Ainsi, la candidate RN propose, pour lutter contre les déserts médicaux, « une rémunération de la consultation modulée selon le lieu d’installation, sans que les praticiens n’aient de démarches spécifiques à faire ». Développer la télémédecine est aussi, pour elle, un objectif. Sur l’exercice libéral, Marine Le Pen veut « rendre aux médecins leur liberté de prescription et d’expression » et « réformer le système de rémunération complémentaire des médecins libéraux », ainsi que les doter des capacités leur permettant de traiter les « petites urgences (comme les fractures mineures) ». Elle se positionne en faveur de « l’élargissement des tâches » confiées aux paramédicaux, comme les infirmiers en pratique avancée (IPA), notamment dans le cadre de la prise en charge des soins non programmés des personnes âgées. Enfin, la candidate du RN veut « réduire drastiquement le recours aux médecins ayant obtenu leur diplôme hors de l’Union européenne ».
 


Source : lequotidiendumedecin.fr