Les AGEs (Advanced Glycation Endproducts) méritent bien leur nom car ces substances qui résultent de la fixation non enzymatique du glucose aux groupes aminés des protéines s’accumulent dans les tissus, un fardeau qui croît avec l’âge chronologique. Le diabète de type 1 augmente la formation d’AGEs, ce qui peut contribuer au développement des complications de la maladie.
S. Shah (Nouvelle-Orléans, États-Unis) a étudié les taux des AGEs (en utilisant une technique de fluorescence intrinsèque cutanée ou SIF) chez des enfants diabétiques (88), non diabétiques (22) et chez des adultes (104). L’auteur constate que les taux, ajustés en fonction de l’âge et du genre, sont plus élevés chez les enfants diabétiques que chez les enfants non-diabétiques (p ‹ 0,001), étant équivalent à celui retrouvé chez les adultes (p ‹ 0,48). Par ailleurs, s’il y a peu d’overlaps entre les groupes d’enfants, ils sont nombreux entre les enfants diabétiques et les adultes.
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