Dans 90 % des cas, la maladie cœliaque est asymptomatique. Le dépistage doit être systématiquement proposé, tous les trois à cinq ans, à partir de 18 à 24 mois, chez les enfants présentant un risque élevé : antécédent familial au premier degré (parents, fratrie), autre maladie auto-immune (diabète de type 1 [dépistage annuel], thyroïdite ou hépatite auto-immune), déficit en IgA, ou anomalie génétique comme la trisomie 21, le syndrome de Turner ou le syndrome de Williams-Beuren.
La sérologie recommandée en 1re intention est le dosage des IgA antitransglutaminases (anti-TG2), associée aux IgA totales pour écarter un déficit en IgA (environ 5 % des sujets cœliaques).
Le principal facteur de risque génétique est la présence d’un haplotype HLA classe II DQ2 et/ou DQ8, présents chez un tiers de la population. Il s’agit donc d’une condition nécessaire mais non suffisante de développement de la maladie cœliaque. Leur recherche garde une place dans les situations de dépistage familial (examen non remboursé).
Il est nécessaire de mettre au régime strict sans gluten, à vie, tous les patients, même les asymptomatiques.
Communication de la Dr Hélène Lengline (Paris)
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