Ode à l’autophagie

Publié le 10/06/2014
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Quand les biologistes cellulaires côtoient les cliniciens, ça donne des découvertes édifiantes. Celle-ci concerne l’autophagie cellulaire, un mécanisme aussi peu connu qu’il est essentiel. Son rôle ? Adapter l’organisme aux changements nutritionnels en maintenant l’homéostasie cellulaire. Les découvertes récentes, rapportées par le Dr Patrick Codogno, chercheur à l’Institut Necker Enfants malades, ont relevé son intérêt dans de nombreuses pathologies : diabète de type 2, obésité, maladies neurodégénératives, stéatose hépatique. En cause, le régime trop riche en graisses réduirait l’activité autophagique. Des équipes se penchent sur le développement de moyens, voire de molécules, susceptibles d’accroître l’autophagie cellulaire. Avec l’espoir de réduire le développement de ces pathologies chroniques, et pourquoi pas, de ralentir le vieillissement cognitif.

Ada Picard

Source : Nutrition