Un des principaux risques des anti-TNF est le risque infectieux. Celui-ci concerne les infections bactériennes classiques, les infections tuberculeuses, mais également les infections opportunistes non tuberculeuses. L’observatoire français RATIO a colligé de façon prospective l’ensemble des infections opportunistes chez les patients sous anti-TNF (quelle que soit l’indication de traitement).
Sur une durée de 3 ans, 45 cas d’infection opportuniste ont été validés. L’infection survenait en moyenne 16 mois (6-26) après le début du traitement. Ont été rapportés : 4 listérioses, 4 nocardioses, 4 mycobactéries atypiques, 3 salmonelloses, 8 zonas sévères, 3 varicelles, 3 herpès extensifs, 4 infections à CMV, 5 pneumocystoses, 3 aspergilloses invasives, 2 cryptococcoses disséminées, 2 leishmanioses. Près d’un quart des patients a nécessité l’hospitalisation en soins intensifs, 4 patients sont décédés (9 %). Une étude cas-contrôle avec analyse multivariée a permis d’établir les facteurs de risque : les anticorps monoclonaux (versus récepteurs solubles), une corticothérapie › 10 mg/j ou l’administration de bolus durant la dernière année.
D’après X. Mariette et coll.
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