L’urologie a su évoluer depuis sa création en s’adaptant au gré des progrès médicaux et chirurgicaux.
Quand nous regardons en arrière, nous pouvons être fiers d’avoir su garder toute l’endoscopie des voies urinaires, la lithotripsie extracorporelle, la transplantation rénale, les traitements médicaux de l’incontinence urinaire, des dysfonctions sexuelles, de l’hypertrophie bénigne de la prostate et du cancer. Cette richesse est probablement due à notre capacité d’investissement dans l’innovation. Nous avons conservé intact l’envie de comprendre les découvertes que les chercheurs nous apportent avant de s’approprier ces avancées thérapeutiques pour mieux soigner nos patients. À l’heure où tout laisse à penser que les indications de la chirurgie d’exérèse vont se réduire, il nous faut nous adapter aux nouveaux traitements physiques (percutané ou endoscopique) et nous intéresser aux nouveaux modes de traitement.
L’immunothérapie est probablement un exemple de ce qui nous attend demain. Ce concept ancien de doper ses propres moyens de défense ouvre des perspectives étonnantes qui nous concernent tous. À travers cet exemple, nous devons avoir l’intelligence de prendre le temps d’explorer, de connaître et d’investir les nouvelles voies de traitements afin de les adapter au mieux pour traiter les patients atteints de pathologie des voies urinaires ou génitales masculine.
Ce nouveau numéro du quotidien du médecin spécial urologie, préparé avec passion, est riche en diversité et c’est probablement l’occasion de regarder tous ces progrès avec une vue différente, celle d’une curiosité d’une urologie qui bouge.
Certains articles permettent de faire un état des lieux, d’autres ouvrent des perspectives enthousiasmantes, je vous en souhaite une bonne lecture.
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