Depuis la fin des années 1990, les inhibiteurs de la phosphodiestérase 5 (IPDE5), représentés par le sildénafil, le vardenafil et le tadalafil, ont prouvé leur efficacité et leur bonne tolérance dans le traitement de la dysfonction érectile (DE).
« Ces médicaments aident les hommes à retrouver confiance en eux et en leur masculinité », souligne le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue-obstétricien et sexologue. Les laboratoires Genevrier mettront à disposition des patients, dès 2018, une nouvelle solution thérapeutique de Sildénafil sous la forme d’un film orodispersible en prise buccale, pouvant être prescrite par les médecins généralistes et sexologues. Favorisant une prise discrète, sans eau, cette nouvelle galénique se déclinera sous différents dosages et, notamment, le 75 mg qui n’existe actuellement pas sur le marché. Une action plus rapide que le comprimé. Pratique, cette nouvelle vague d’IPDE5 vient modifier les habitudes d’administration du traitement pour aider les patients à mieux vivre leur désir. Cette nouvelle alternative aura, ainsi, pour avantage d'agir plus rapidement que les IPDE5 en comprimé si elle est ingérée en mode sublingual.
Rassurer et stimuler
Discret, le film orodispersible « offre plus d'aisance et de tranquillité à l'homme dans ses rapports intimes », affirme le Dr Mimoun. De fait, si la femme réclame de la douceur en matière de sexualité, l'homme en a besoin également. « L'homme a d'abord besoin d'être rassuré, puis, d'être stimulé. Hommes et femmes ne peuvent fonctionner que s'ils sont détendus, libérés de l'angoisse de performance », rappelle le Dr Mimoun. Si la sexualité des femmes reste moins médiatisée que celle des hommes, son évolution est indéniable. « Aujourd'hui, les femmes assument pleinement leurs désirs et leur plaisir. Entreprenantes et plus affirmées qu'avant, elles peuvent néanmoins être brusques dans leur façon d'appréhender les hommes. Pour rétablir la confiance et la détente chez les hommes souffrant de DE, l'IPDE5 sous forme orodispersible s'avère être une galénique efficace », conclut le Dr Mimoun.
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