En 2013, les médicaments génériques représentaient 48 % du marché pharmaceutique en volume dans les pays de l'OCDE. Mais les écarts sont considérables, avec des taux atteignant 84 % aux États-Unis, 83 % au Royaume-Uni, 80 % en Allemagne, 70 % aux Pays-Bas (statistiques de l'OCDE sur la santé 2015). Avec un taux de 30 % (32 % en 2014, selon le Gemme, association des professionnels du générique) la France se situe nettement en queue de peloton.
Pourtant le taux de substitution en pharmacie atteignait 83,3 % en décembre 2014. En réalité, le faible taux de pénétration des génériques s'explique avant tout par la prescription de médicaments princeps encore protégés par un brevet, dont de nombreux « me-too » (« nouveaux » médicaments très proches du médicament de référence mais protégés par un nouveau brevet). Certains laboratoires exercent aussi une pression pour défendre leurs princeps, par exemple en cassant les prix à l’hôpital pour favoriser la prescription hospitalière dans l’idée de pérenniser cette prescription en ville…
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La France à la traîne
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