Lycéens de 2018, médecins de demain

Noa Rouah, pour tenter médecine, elle n'a rien laissé au hasard

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Publié le 13/08/2018
rouah

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Crédit photo : DR

Certains ont une peur bleue des dentistes mais pour Noa il n'en n'est rien, il n'en a jamais été ainsi, bien au contraire ! Et pour cause. Elle connait Marie depuis longtemps, une dentiste amie de la famille. Et lorsque Noa petite fille, accompagnait sa mère pour ses soins dentaires, c'était sans crainte mais… pas sans intérêt. Car Noa était curieuse de ce qu'elle observait tant dans la technique de la praticienne que dans le résultat final sur la patiente…. Sa mère. C’est donc, grâce à Marie, la dentiste que Noa veut être médecin !

Si elle n'arrive pas à être médecin, elle sera dentiste. Avec une préférence pour le premier métier, qu'elle juge plus diversifié. Et Noa de mettre en avant « les contacts avec les personnes et voir tous les jours des cas différents. »

Infiltrée en cours de médecine avant l'heure

Jeune fille élancée et gaie, Noa est fille unique et très complice avec sa mère, commerçante et assistante maternelle. C'est elle qui l'encouragera dans son choix pour la médecine. Si Noa, entourée de ses compagnons du lycée Jean Rostand, à Caen, est déjà allée visiter la future fac de médecine, elle s'était avant faufilée plusieurs fois en amphi afin d'assister aux cours !

On ne peut qu'être admiratif pour cette organisation spontanée ! Entre anticiper des révisions à trois, dès la fin juillet (en sollicitant le père de l'un d'eux, professeur de mathématiques et physiques), s'inviter en cours de PACES avant l'heure, sillonner les salons d'étudiants, Noa et son petit groupe de copains de terminale fait preuve d'une grande détermination !

« Nous sommes bien informés depuis la classe de première »", affirme Noa . Difficile de ne pas la croire. Malgré une mémoire visuelle, qu'elle cite parmi ses points forts, la jeune fille a prévu de suivre les cours d'une prépa payante. Mais elle bénéficiera également du tutorat de la fac de Caen, « élue meilleure de France », tient-elle à souligner.

Tout de même, elle confesse une certaine appréhension : « Je sais que cela va être très dur et que la charge de travail sera considérable. Ce qui me fait le plus peur c'est la gestion du temps. Je risque d'être trop tentée par les réseaux sociaux, le téléphone… » redoute-t-elle.  Mais le jeu en vaut la chandelle :« Je sais que c'est une année de sacrifices, mais c'est vraiment ce que je veux faire », ajoute-t-elle pour effacer très vite ses inquiétudes.


Source : lequotidiendumedecin.fr