Alors que le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) s’alarme que le volontariat s’essouffle dans sa dernière enquête annuelle sur la permanence des soins ambulatoire (PDS-A), le Syndicat des médecins libéraux (SML) rappelle que les associations libérales gèrent la PDS-A « auprès de 50 à 60 % de la population française ».
« Un investissement toujours massif »
« Ils assurent », estime le syndicat qui remercie « tous les médecins libéraux qui s’investissent toujours massivement dans la PDS ». Le président du SML, le Dr Éric Henry, juge que les médecins libéraux sont « un pivot essentiel du dispositif de PDS et de sa bonne organisation », et dénonce tout comme l’Ordre, « l’insuffisance de concertation entre les ARS et les représentants de la profession ».
Ne pas supprimer l’effection
Alors que le CNOM constate un désengagement progressif de l’effection, le SML milite, « là où la demande se fait sentir », pour son maintien et son développement. « La régulation libérale, comme seule réponse à une demande de soins, ne constitue pas une solution adaptée car les patients continueront à se rendre aux urgences de l’hôpital (...) L’effection, en consultation ou en visite, quelle que soit l’heure où elle est pratiquée, ne doit pas être supprimée », conclut le Dr Henry.
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