Après les sages-femmes, les infirmiers et les orthophonistes, c'est au tour des masseurs-kinésithérapeutes d'avoir le feu vert pour réaliser des actes de télésoin à distance. Un arrêté a été publié en ce sens le 18 avril au « Journal officiel ».
Il octroie la possibilité de réaliser 14 actes par vidéotransmission : rééducation d’un membre et de sa racine, rééducation abdominale pré-opératoire ou post-opératoire, rééducation abdominale du post-partum… Néanmoins, le kiné doit avoir déjà reçu en consultation physique son patient pour proposer le télésoin.
Autre contrainte, la profession ne peut réaliser de bilans initiaux et de renouvellements de bilan à distance. C'était pourtant une demande de la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR). « Il nous semblait pertinent qu’une première évaluation à distance puisse se faire afin d’évaluer le rapport bénéfice-risque pour le patient et décider si un acte présentiel était opportun ou non dans ce contexte pandémique », explique Sébastien Guérard, président de la fédération. Il salue malgré tout un texte permettant de rémunérer des professionnels qui jusque-là réalisaient des actes « bénévolement dans un souci permanent de suivi du patient ».
Nouvelle convention médicale : les 15 mesures clés que propose la Cnam
Convention : « Cette affaire est mal partie », alerte le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML-S
De Dijon à Nevers par les airs, opération reconduite pour les « flying doctors » bourguignons
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime