Un médecin réanimateur exerçant en Lozère a été condamné la semaine dernière par le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault) à huit mois de prison avec sursis et 8 000 euros d'amende pour injure publique, indique le « Midi Libre ».
L’audience a eu lieu au début du mois d’avril. Le médecin septuagénaire était poursuivi pour « diffamation et incitation publique à la haine et à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ». Pendant le premier confinement, il avait diffusé des propos racistes et antisémites sur sa page du réseau social russe VK.
Ses propos visaient notamment le gouvernement, accusé de bloquer le recours à l’hydroxychloroquine. Lors de son audience, le médecin avait reconnu des déclarations qui dépassaient sa pensée. « Je soignais des gens atteints du Covid et l’État […] nous a empêchés d’utiliser l’hydroxychloroquine, un médicament qui soignait les gens », a-t-il indiqué, admettant un « amalgame malheureux », pour lequel il n'avait pas réfléchi. Le procureur de la République avait alors demandé la requalification des faits en injure publique.
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