La mesure continue du glucose (MCG) pourrait remplacer l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) pour le diagnostic du diabète gestationnel.
Actuellement, le dépistage repose sur la réalisation d’un HGPO entre 24 et 28 semaines de gestation. Un repérage et une prise en charge plus précoces, avant 24 semaines, pourraient limiter certaines complications maternofœtales, mais l’HGPO n’a pas été validé pour cette détection précoce. Il semblerait par ailleurs qu’une glycémie inférieure aux seuils déterminés actuellement augmenterait aussi le risque d’évènements.
Or, des cohortes d’observation prospectives ont mis en évidence que la MCG, en fournissant des profils de glycémie quotidiens, pourrait identifier en début de grossesse les femmes à risque de développer ultérieurement un diabète gestationnel. Cela pourrait ouvrir l’opportunité d’interventions précoces pour atténuer les risques afférents.
Article précédent
Des pistes pour simplifier la transplantation d’îlots
Article suivant
Les SMS du congrès ATTD 2024
L’arrivée de puissantes molécules rebat les cartes pour l’obésité
Avec l’HGPO-1H, l’IDF fait évoluer le dépistage du prédiabète
Lipodystrophie, un piège pour l’insuline
Intégrer les cycles menstruels dans les algorithmes de boucle fermées
Des pistes pour simplifier la transplantation d’îlots
La MCG pour le diagnostic du diabète gestationnel ?
Les SMS du congrès ATTD 2024
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes