Assurant une neuromodulation chimique, l’analgésie intrathécale est souvent utilisée en oncologie car elle permet de diffuser les produits antalgiques à proximité de leurs récepteurs en court-circuitant la barrière hémato-encéphalique. Sous réserve de bien respecter les conditions d’utilisation, cette technique donne aussi de bons résultats dans certaines douleurs réfractaires neuropathiques non cancéreuses d’origine centrale ou périphérique, a rapporté la Dr Marie-Christine Djian (CETD de l’hôpital Foch, Suresnes). Chez ces patients, parfois jeunes, la morphine n’a pas de place. En revanche, on pourra injecter en intrathécal du ziconotide, un analgésique peptidique puissant, une fois l’indication validée en RCP. Le patient ne devra pas présenter de trouble mental du fait du risque très important d’effets secondaires d’ordre psychiatrique (hallucinations, dépression) avec ce médicament.
Congrès SFETD 2023
Article suivant
SMS du congrès SFETD 2023
Mieux appréhender les douleurs chroniques à l’école
Migraine : entre innovations et déceptions
La douleur arthrosique mieux comprise
Photobiomodulation : la lumière contre les douleurs cancéreuses
Un arsenal élargi contre les douleurs péri-opératoires
L’analgésie intrathécale dans les douleurs non cancéreuses
SMS du congrès SFETD 2023
Bronchiolite à VRS : deux études confirment l’efficacité du nirsévimab sur la réduction des hospitalisations et des cas sévères
Cancers œsogastriques : la place de la chirurgie se redessine avec les progrès de l’immunothérapie
Record de cas de dengue importés en France métropolitaine début 2024
La pandémie semble avoir eu un impact modeste sur le développement des enfants de moins de 5 ans