« Les patients ayant des lésions médullaires [LM] viennent nous voir en consultation pour savoir s’ils peuvent retrouver la même sexualité qu’avant. Cela n’est malheureusement pas possible. Mais nous avons aujourd’hui les moyens d’évaluer leur niveau de lésion pour déterminer leur capacité sexuelle et les aider à revisiter leur sexualité », indique la Pr Frédérique Courtois, spécialiste en médecine sexuelle et professeur de sexologie à l’université du Québec (Montréal).
De nombreux aspects peuvent affecter la sexualité des personnes vivant avec une LM. La lésion peut entraîner des impacts primaires, directs, sur la physiologie de la réponse sexuelle (érection, éjaculation…). Elle peut affecter d’autres fonctions corporelles impliquées dans la sexualité (impacts secondaires) : incontinence, spasticité, douleurs, effets secondaires de médicaments. Les conséquences peuvent également être psychosociales (impacts tertiaires). La prise en charge de ces difficultés doit être multidisciplinaire : médecins (rééducateurs, généralistes, urologues, gynécologues, sexologues), infirmiers, psychologues, kinésithérapeutes, ergothérapeutes.
Entretien avec la Pr Frédérique Courtois, spécialiste en médecine sexuelle et professeuse de sexologie à l’université du Québec (Montréal)
Article précédent
Une amélioration significative du désir avec la CMP
Article suivant
Informer les patients au plus tôt
Une amélioration significative du désir avec la CMP
Aider les patients à revisiter leur sexualité
Informer les patients au plus tôt
Virilité n’est pas masculinité !
Mieux prendre en charge les couples infertiles
Des pistes pour une sexualité harmonieuse
Des pistes pour aider les victimes à se reconstruire
L’interdit sexuel préconjugal, et après ?
Le lit lesbien bouge encore
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature