Verbatims

Publié le 08/03/2018
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" Exercer regroupés dans une maison de santé correspond aux attentes des étudiants mais ce n'est pas l'unique modèle. Dans les murs ou hors les murs, nous souhaitons surtout davantage de souplesse pour ne pas être bloqués dans les projets d'installation. Il faudra se donner un maximum d'outils pour que les jeunes puissent innover librement dans l'organisation afin de répondre aux enjeux des territoires."

Yanis Merad, Président de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF)  

" Le défi de demain sera de faire porter les projets par des professionnels de santé qui ne sont pas prêts à faire des sacrifices comme l’ont été les pionniers des maisons de santé. Cela signifie simplifier les procédures administratives, proposer des projets clés en mains pour que cela soit plus fluide et mettre des consultants aux services des porteurs de projets pour les accompagner. "

Dr Yannick Schmitt, Président de ReAGJIR (Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants)

" En monosite ou multisite, les équipes de soins primaires devront améliorer l'organisation et la coordination pour répondre aux demandes de soins des patients. Cela passe par des délégations de taches ou l'emploi d'assistants médicaux. Il faudra accompagner les équipes dans cette évolution et veiller à ce que le médecin traitant reste le chef d'orchestre du parcours de soins. " 

Dr Luc Duquesnel, président des Généralistes-CSMF

" Mieux organisée, chaque MSP devra être moteur pour innover et proposer des regroupements avec d'autres maisons de santé, par exemple en construisant une communauté professionnelle territoriale de santé. Dans une logique territoriale de prise en charge d'une population, cette réorganisation doit permettre de répondre aux soins non programmés ou de faire de la prévention. "

 Dr Philippe Marissal, vice-président de MG-France

" Le SML ne souhaite pas de solutions dépendantes des financements des ARS. Les maisons de santé doivent devenir des structures pérennes sans subvention car le financement public sera insuffisant. Comment fera la MSP si elle n'est plus perfusée ? Les professionnels de santé qui souhaitent exercer de façon coordonnée devront eux-mêmes financer leurs coordinateurs. " 

Dr Philippe Vermesch, président du SML

 


Source : Le Quotidien du médecin: 9646