Les SMS du congrès JFR 2022

L’échographie thyroïdienne n’est pas systématique dans l’exploration d’une hypothyroïdie. Elle est indiquée initialement en cas d’anomalie à la palpation ou de signes compressifs, ou au cours du suivi. Devant une hyperthyroïdie, on peut s’en passer devant une maladie de Basedow ou une thyroïdite auto-immune typique. En dehors de ces cas, elle est nécessaire pour le diagnostic étiologique, et doit toujours être réalisée avant un traitement par chirurgie ou iode 131.

La cytoponction d’un nodule thyroïdien n’est pas non plus systématique. Ses indications dépendent du score échographique prédictif de malignité, de la taille des nodules ou si le patient est à risque de cancer thyroïdien.

L’incidence du cancer du poumon (CP) augmente en France de 0,5 % par an chez les femmes, qui représentent 35 % des CP en 2020, vs. 16 % en 2010. La mortalité a augmenté de 3 % par an. 41 % de ces tumeurs concernent des femmes de moins de 50 ans ; avec 69 % des CP attribuables au tabac, une sensibilisation des acteurs de santé et des femmes est indispensable. À tabagisme égal, le risque de développer un CP est 1,7 fois plus élevé chez les femmes.

L’imagerie a une place essentielle dans les pathologies infectieuses de l’oreille moyenne et externe sévères, même si elles sont devenues rares. Les remaniements inflammatoires et infectieux du rocher sont susceptibles de complications gravissimes par leur potentiel de diffusion de l’infection.

Dans les otites chroniques, le scanner des rochers permet de faire le diagnostic étiologique, d’évaluer la diffusion de l’infection dans les tissus mous et les structures osseuses, et d’établir un bilan anatomique avant l’intervention. L’IRM est généralement prescrite en seconde intention en cas de doute diagnostique, pour le repérage des complications intracrâniennes et, dans le postopératoire, pour rechercher une récidive et différencier un cholestéatome (ou otite chronique « agressive ») des réactions inflammatoires.